Run and bike de Niort
Yannick Gaujour nous raconte sa première expérience :Nous avons testé pour vous ce matin le Bike and Run lors de la première édition organisée par le stade Niortais triathlon à l’hippodrome de Niort. Je n’avais pas spécialement prévu de courir, mais la propo de Jonathan Billaud de faire équipe avec lui ne se refuse pas et je me dis qu’après une coupure de 10 jours, recommencer par un Bike and Run sera une reprise en douceur (phrase très importante pour la suite…).
Une fois les inscriptions en poche, nous tombons sur le champion régional en titre qui nous explique sa tactique de course : des changements très fréquents afin de garder une vitesse élevée en course à pied, nous ne disons rien devant lui mais sommes sûrs qu’il bluffe car forcément les pertes de temps se font lors des transitions (seconde phrase très importante pour la suite…), nous ne lui dévoilons pas notre propre technique mise au point après au moins 3 secondes de réflexion : Jo fera des relais de 3 kilomètres et moi j’enchaînerai par des relais de 1.5 à 2 kilomètres et ce n‘est pas la parole d’un champion régional qui va nous faire douter de cette tactique forcément payante. Nous décidons quand même avant le départ d’effectuer une transition vélo/course à pied et de même que pour la tactique de course, nous tombons très vite d’accord : le vélo sera à la droite du coureur puis le coureur attrapera la selle du vélo et roule ma poule, un vrai jeu d’enfant et puis je vous rappelle que nous ne devrions effectuer que très peu de changements car forcément, c’est là qu’on perd du temps….
Top départ : notre tactique est définitivement la meilleure, Jo prend de l’avance dès le départ et fonce pour ses premiers kilomètres : oui Mr le champion régional, le Bike and Run est pour nous. Arrive la première transition et le premier couac, Jo, j’me souviens plus, c’est à gauche ou à droite du coureur le vélo, à quel moment tu t’agrippes au guidon?: c’est à ce moment précis que deux équipes nous dépassent mais nous ne paniquons pas car elles ont comme nous rencontré ce fameux champion régional avant le départ car nous observons les cyclistes sauter de leur vélo toutes les 30 secondes tel des cabris avec une efficacité redoutable, nous ne doutons pas pour le moment car comme dit plus haut, on perd forcément du temps lors des transitions. Un doute s’installe c,’est quand même très bizarre qu’on n'arrive pas à renter sur eux, Jo étant à plus de 19 km/h !! A oui j’ai oublié de vous dire, la première transition a été très incertaine et une pédale (gauche ou droite, je me souviens plus ) est venue s’encastrer dans mon tibia gauche de façon malencontreuse… Nous ne cédons pas à la panique et appliquons au pied de la lettre notre tactique de départ qui peut-être, pense-t-on désormais n’est pas forcément la meilleure. Nous gagnons une place après un magnifique en avant du cycliste nous précédant, bilan : main ouverte et nous nous disons que c’est sans doute l’enchaînement des transitions qui leur a fait perdre leur lucidité. C’est à ce moment précis que notre champion régional et son coéquipier nous dépassent et continuent à enchaîner des relais très courts qui permet au coureur à pied de garder une vitesse importante tout au long de la course (quelle efficacité, vraiment très beau à regarder).
Ok Xavier, tu avais raison, on n’est pas champion régional pour rien. Une autre transition approximative de notre part et Jo se retrouve avec un mollet ensanglanté, la fin de parcours se termine clopi clopant, nos certitudes n’en sont plus, la prochaine fois on écoutera les spécialistes…
Bilan : une quatrième place scratch, deux plaies dont trois points de suture pour Jo, une reprise qui devait se faire en douceur(!!) et la preuve que le bike and run est une vraie discipline de spécialistes ou la tactique de course (la bonne…) est primordiale.
Félicitations champion régional et promis, la prochaine fois on suit tes conseils...
